Je ne pense pas que la pire chose qui soit sur terre soit la guerre. En fait, tout ce qui divise les humains à petite ou grande échelle est une forme de guerre, la colère par exemple parce qu'elle détruit.
Je pense que la pire des choses, c'est le mal ! Le mal sous toutes ses formes : guerre, mensonge, orgueil, vanité, spoliation, domination, tout ce qui est contraire à la liberté de conscience, à la vie spirituelle.
Le mal (on peut dire aussi le péché), celui que chacun(es) de nous commet consciemment ou inconsciemment, a des effets dévastateurs sur tout l'Univers.
Le mal est une force que nous générons d'abord individuellement. Cette force déviée s'unit à d'autres forces déviées, elles agissent directement sur ceux qui en sont à l'origine, mais elles ont aussi des répercussions sur tous les règnes universels : animal, végétal, aquatique, minéral, céleste. Le mal peut tout autant avoir des conséquences climatiques, favoriser des accidents, accélérer la vieillesse, la maladie, la mort.
Le contraire du mal, c'est bien sûr le Bien. Le Bien que nous créons a aussi des effets et ceux-ci rétablissent un certain équilibre. Nous sommes à l'origine de ces forces, à nous d'apprendre à les maîtriser, c'est-à-dire à remplacer le mal par le Bien. Ainsi, nous passerons à un autre niveau de conscience et le monde finira par basculer dans une autre civilisation, celle du Bien.

L'homme est créé à l'image et ressemblance de Dieu (Genèse 1/27), fils d'Adam, nous sommes un dieu déchu, capable du pire comme du meilleur. Tous les êtres humains font alternativement le mal et le bien. Dans cette génération il n'y a pas d'exception, nous sommes tous imparfaits (on peut dire aussi pécheurs), et si nous sommes capables de générer le mal, héritage atavique, nous sommes donc capables de son contraire, c'est-à-dire accomplir le Bien.
Comment ? En faisant tout simplement des efforts, en bonifiant notre coeur quotidiennement.
Si nous tombons, si malgré nos efforts nous commettons encore le mal, au lieu de nous lamenter, nous devons nous relever : Tu tombes ? Non ! Combats ! (La Révélation d'Arès X/14).
Méfions-nous de notre pire ennemi, nous-mêmes. Ensemble, unissons-nous pour combattre le mal en nous et autour de nous, ce combat ne se gagnera qu'avec l'amour, à l'exemple du Père de l'Univers qui est le seul Saint (La Révélation d'Arès 12/4).

Didier